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CASA IS LANDS

Avec Gaelle Pilon

Encadré par:

François Chochon

  Majoritairement populaire dans les années trente, les plages de Casablanca ont été déplaçé avec l’extension du port, puis envahies par l’apparition de clubs privés en masse. Le balnéaire de l’argent clos écrase alors le balnéaire populaire.

 

  Le littoral Casablancais se caractérise par un enchaînement de séquences distinctes les unes des autres. On trouve ainsi sur la côte Ouest en Est la mystérieuse île de Sidi Abderrahmane, les clubs de la Corniche, le phare d’El Hank et ses bidonvilles, la mosquée Hassan II puis le port avec ses industrie en bord de mer. 

 

  Chacunes de ces entités constituent un façade littorale discontinue, comparable à une chaîne aggrégative où s’enchaîne les autarcies. Celles-ci semblent alors s’exprimer spatialement par une avancée sur la mer, que ce soit par voie naturelle comme pour l’île de Sidi Abderrahmane, La Corniche et El Hank, ou par voie artificielle en ce qui concerne la mosquée d’Hassan II et le port industrielle.

 

  L’avancée sur la mer à Casablanca semble alors constituer un geste symbolique identitaire permettant à une activité de s’inscrire dans le paysage du littoral.

 

Comment peut-on redonner place au balnéaire populaire du littoral?

  La plage d’Ain Diab est délimitée par l’ile de Sidi Abderrahmane et la Corniche. L’enjeu ici est de conserver le caractère naturelle de la plage, entrant elle-même en résonance avec la conception du parc écologique Sindibad, actuellement en construction de l’autre côté du boulevard de la Corniche.

 

  Il s’agit donc ici d’exacerber et densifier les équipements balnéaires d’argent clos en masse critique sur la Corniche afin d’offrir à Ain Diab une avancée significative sur la mer.

  Le projet propose une nouvelle île artificielle afin de déployer la plage et regrouper des activités balnéaire accessible à tous. L’infrastructure totaLement ouverte et libre d’appropriation se pose comme un rocher habité accessible depuis la plage par une passerelle.

 

  Le temps de cet endroit est alors rythmé par la marée haute, qui le fait devenir île deux heures par jour. Cet ilôt, physiquement et psychiquement détaché du monde des hommes, s’ouvre ainsi sur le caractère infini de l’océan.

    En réhabilitant les usines alentours en breaux, et par la mise en place d’une palmeraie, la grande piscine est connecté au reste du quartier par un travail de cheminement. Remplie et renouvellée par les marées, celle-ci regroupe des équipements balnéaires qui profitent d’une vue orientée sur la mer.

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